top of page

We'll pretend to be someone else.
Rechercher


L'ACCIDENT DE PIANO
Que Quentin Dupieux n’ait plus rien à dire n’est pas un réel problème. Mais qu’on n’y voie même plus le bout du nez d'une idée de cinéma...


NOUVELLE VAGUE
Cette année, le cinéma a donc 130 ans. On divise la poire en deux, on obtient 65. Âge auquel le cinéma a cru bon de sortir À bout de souffle, en mars 1960. On double la mise, et 65 ans plus tard, Nouvelle Vague sort et rejoue le tournage du premier film de Godard. Le film de Linklater est formidable parce qu’il ne se prend pas au sérieux. Ou plutôt : il prend au sérieux la désinvolture de Godard. Son Godard n’est pas Godard. Le film en est délicieusement drôle.


KINDS OF KINDNESS
Kinds of Kindness est une bête froide, carnivore, à trois têtes – un triptyque autour de l’estomac, avec beaucoup de foie. Ce foie qu’Emma Stone se découpe. Bouffer, ici, c’est obéir. La forme de soumission suprême : manger tout ce qui passe sous la main, de peur que les aliments manquent. Donc, manger les autres. Le cannibalisme est un bijou en toc. Une danse macabre


UNTIL DAWN : LA MORT SANS FIN
Un film tiré d’un jeu, lui-même tiré de tout un bloubi-boulga du cinéma horrifique. Difficile de ne pas voir trouble entre les multiples sous-couches d’hommages. Du jeu vidéo, le film ne reprend pas grand-chose, sinon sa signalétique : le psychiatre au bureau, le sablier, la maison dans les bois, des séquences en forêt, le boogeyman masqué, les wendigos… mais rien qui n’appartienne réellement à son gameplay, à savoir une nuit de morts qu’il faudra tenter d'éviter.


L'EMPIRE
Le film est un peu trop long, trop long dés le début. Par parce qu'il n'y se passe rien, mais parce qu'on y recherche que quelque chose se produise. Avec un peu de peine - au sens punitif. C'est le temps d'observer les craquelures, sans qu'aucune brèche finalement n'advienne. L'échec de L'Empire tient à une raison principale. C'est le déficit répété de ses effets, qui tombent quasiment toujours à plat.


IN THE LOST LANDS
Le premier plan sonne comme un retour en arrière pour Dave Bautista, dont la masse imposante a déjà traversé une belle poignée de planètes fantaisistes. Comme un retour vers le nanar (coucou Le Roi Scorpion) via une adresse face caméra qui avertit : « ce n'est pas un conte de fées, il n'y a pas de fin heureuse".


THE GAZER
The Gazer est de ceux qui demandent quoi faire des autres films follement aimés. Thriller anxieux et paranoïaque, il suinte par tous ses pores du Lynch, Cronenberg, Scorsese, De Palma, Cassavetes, les frères Safdie et tant d'autres. Il peine parfois à dépasser cette question, à se hisser au-dessus de la mêlée de références, ou du moins à s'installer ailleurs.


LE CLAN DES BÊTES
Barry Keoghan revient en Irlande, trois ans après Les Banshees d’Inisherin. Il revient aussi auprès des animaux, après le très beau Bird d’Andrea Arnold, en début d’année, où il maltraitait un crapaud sous karaoké pour en extraire une bave hallucinogène. Ici, il mutile des moutons. C’est aussi un autre personnage, joué par Christopher Abbott, qui revient, lui, toujours à la cuisine, comme un hub, auprès de son vieux père installé derrière un tout aussi vieil ordinateur, pour
bottom of page